Alors qu’on nous le décrit noir, il est avant tout en couleurs

De nos jours, une grande partie des débats publics est monopolisée par des conflits insolubles. Une France gronde et une autre se veut plus discrète, cherche des solutions à travers des nouveaux modèles et vibre avec foi en l’avenir.

Cette atmosphère pesante de contestation pourrait devenir notre quotidien, nous plonger dans un opérationnel qui nous fait manquer de décisions tactiques et de visions stratégiques.

En pourtant, il faut faire vivre les entreprises, les associations, donner des perspectives et continuer à développer le capital confiance auprès des équipes tout en offrant le meilleur à l’autre et au client.

Certains pensent que seule l’opposition compte, ils voient la société tout en noire alors qu’une poignée silencieuse pense que la vie en couleur. Mais à force de nous décrire ce terne à longueur de journée, nous pourrions avoir un mauvais discernement sur nos priorités lié à ce contexte empoisonné.

Par exemple, les entreprises françaises et européennes très avancées sur des innovations produit pour mieux protéger la planète ne sont pas prises en compte dans les décisions d’achat des autres entreprises, en parallèle les importations à bas coût augmentent.

Il suffit aussi d’observer le net recul des achats des produits bios par les consommateurs, finalement prendre soin de sa santé a un prix.

L’énergie flambe et impacte considérablement au bout d’un trimestre la rentabilité de nos entreprises et tout le monde augmente ses prix sans penser que la stratégie serait peut-être de mettre une mention raisonnable supplémentaire, temporaire intitulée « contribution énergétique » et de ne pas augmenter structurellement ses tarifs. L’idée : amortir l’impact conjoncturel et rester demain dans son marché en expliquant clairement aux consommateurs la raison de cette hausse.

Mais il est aussi normal que nous confondons tout : Les médias parlent « d’inflation », mais l’inflation c’est un accroissement excessif des instruments de paiements entrainant une hausse de prix et une dépréciation de la monnaie : or nous ne vivons pas une inflation, tous les critères ne sont pas réunis :  nous sommes face à une simple hausse des prix où la plupart des entreprises ont déjà proposé des solutions à leur équipe pour y faire face. Il faut comprendre que ce contexte de communication anxiogène favorise l’épargne du consommateur alors que nous avons besoin de confiance pour soutenir notre consommation intérieure.

Certaines entreprises arrêtent même le financement de leur croissance, car l’argent n’est plus prêté à moins de « 1,5 % » donc il coûte cher. Mais c’est le taux de 1.5 % qui n’étaient pas normal ! finalement les prix entre 2.5 et 5 % sont une valeur logique de rendement, faut-il pour autant couper tous les budgets liés à l’innovation et au développement ?

Et parce que nous ne voyageons pas assez, nous avons oublié la chance que nous avons de vivre en France qui a su amortir mieux que quiconque la crise du Covid dans le monde, protéger les revenus des Hommes et la santé des entreprises. (j’ai volontairement inversé revenu et santé)

Certes, quand notre ego nous habite, personne ne fera jamais assez pour soi-même.

Mais il est temps de passer à une nouvelle séquence, car si nous ne savons plus nous saisir des attentes de nos contemporains, donner de l’espoir aux autres, et que nous restons dans la seule opposition à tout, nous pourrions ne plus être un modèle pour nos futures générations.

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