Lorsque nous ne sommes plus en mesure de changer une situation, nous sommes mis au défi de nous changer. Au cœur d’une société en perpétuelle évolution où 50 % des emplois actuels ne vont plus exister dans les 15 prochaines années, du fait par exemple de l’impact de l’intelligence artificielle ou de lancement de projets disruptifs. Incarner le changement est un enjeu.
Changer, c’est comprendre que l’audace a du génie, du pouvoir et de la magie.
Changer, c’est aussi comprendre que nous avons pour objectif de « transformer » et si nous évoluons dans une entreprise déjà établie, la transformation de cette entreprise, lieu de vie sociale, c’est accepter que nous sachions à quelle date la transformation commence et pour que ce soit une parfaite réussite, c’est accepter qu’elle ne finisse jamais.
Piloter le changement, c’est adopter un attitude positive de leader animant des missions collectives et du coaching individuel, ainsi ce leadership adaptatif gérera davantage de talents complémentaires pour construire un esprit d’équipe plutôt que des « soldats » élevés à la pensée unique, devenue inutile dans un monde en perpétuel mouvement.
De façon durable, traçable, bref responsable, l’entreprise engagée va comprendre que la stratégie, c’est l’art de vivre avec son concurrent et s’emparer d’une idée simple : le meilleur moyen de prédire l’avenir, c’est de le créer.
La création, ce n’est plus mettre au point pendant des années un livrable pour le mettre en marché : la création de la Joconde n’est plus central, mais c’est savoir faire plusieurs esquisses de la Joconde au cœur de ses services ou produits et les mettre en marché pour les faire évoluer afin de créer du mouvement.
Le manque de mouvement est la crise de nos entreprises, car certains leaders pensent encore qu’il faut devenir quelqu’un au lieu de devenir soi-même. Alors, ils figent une posture au lieu de laisser le mouvement s’installer au cœur du processus de la création.
Conduire et réussir le changement, c’est croire en ses capacités de croissance, c’est adopter une attitude dynamique (la niaque) et envisager que la performance passe aussi par le mieux-être au travail.
Au cœur de ce processus, trois dimensions :
- Priorité : La nécessaire recherche de sens des équipes et de savoir y répondre : la direction stratégique.
- Essentiel : Révéler l’autre et l’accompagner est essentiel : le management.
- Important : La communication interne : la mise en œuvre d’un feedback régulier et fréquent avec ses équipes est l’âme d’une entreprise agile.
Au cœur du management du changement, il est à noter que l’expression des ressentis prime sur les évaluations objectives d’incapacité à faire. Pour adopter de nouveaux comportements, un travail de priorisation est moteur du mouvement. Il est recommandé de mesurer chaque étape pour les transformer en succès car c’est en les associant les unes aux autres qu’on fabrique la victoire.
Alors, il ne vous reste plus qu’à créer un contexte favorable pour favoriser l’émergence du mouvement.