Gault & Millau, l’accélérateur de Notoriété

Etre remarqué puis distingué par un guide gastronomique procure de la joie et de l’émotion. Reconnaissance de son propre travail et celui de ses collaborateurs, coup de projecteur relayé par la presse, un guide au-delà d’éclairer le consommateur a surtout la capacité d’injecter de la crédibilité dans la marque d’un restaurant.

Le guide Gault & Millau a conservé dans son ADN d’être un « leader d’opinion », ouvert maintenant au Mass Market, il se pourrait que dans les années à venir, ce positionnement soit un avantage pour les chefs des restaurants car au cœur d’une société numérique, la stratégie à venir est la création de contenu, élément au cœur du dispositif de ce guide, essentiel à une stratégie digitalisée.

Le leader d’opinion, c’est « une personne (en l’occurrence deux à l’origine et maintenant une équipe) qui exerce une force d’attraction (physique, psychologique et/ou sociale) sur son entourage et qui dispose d’une forte crédibilité dans une catégorie de produit. Ses jugements et comportements influencent les attitudes et les choix de marques de son entourage dans ce domaine ».

Ce leader d’opinion offre une part belle naturellement au chef de l’année, mais la subtilité de ce guide, c’est d’avoir mis en place la distinction des grands de demain et des jeunes talents. Car un chef c’est une marque qui porte une enseigne et pour positionner une enseigne, il faut des cautions pour la stabiliser et la pérenniser.

La marque a donc un territoire, c’est le résultat de son histoire, de ses actions.

Lorsque je parcours les dossiers de presse ou les bios de chef pour les accompagner à la transition vers l’univers du digital, je remarque souvent que ces distinctions d’origine ne sont plus citées. Hors, de mon point de vue, il n’existe pas de grade dans les guides pour les consommateurs, faire référence à tous est essentiel car le consommateur base sa décision de réservation de table en de nombreux points et comme l’ère de la réputation (avis de consommateurs) empiète de plus en plus sur la notoriété, (marque caution), il est important de rappeler que son territoire de marque est pluriel.

Etre distingué est une chose mais rappeler que l’on a gardé cette distinction est aussi importante pour animer sa marque, par exemple dès la sortie du guide, Christophe Bacquié a parfaitement utilisé dans les réseaux sociaux, à la fois la mise en avant de son deuxième restaurant mais a surtout rappelé que le vaisseau amiral est toujours dans le haut du pavé.

 

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Extrait de la page Facebook de Christophe Bacquié

 

En synthèse, Le Gault & Millau est un accélérateur de notoriété, la rédaction de cette année met en avant de jolies tables qui deviennent marque, bravo à tous pour ces distinctions !

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Impact dans la presse via Google Actualités pour les chefs distingués

GAULT & MILLAU 2015 :

En chiffre :

  • 3 500 restaurants et bistrots
  • 700 nouveautés
  • 300 Jeunes Talents
  • 40 000 exemplaires par an (source ITW de Côme de Cherisey #atabula)

 

Meilleur Chef de l’année :
Yannick Alleno

Les 8 grands de demain :
Aurélien Crosato (Solena, Bordeaux, Gironde) ;
Julien Dumas (Lucas Carton, Paris, 8e) ;
Guillaume Foucault (Pertica, Vendôme, Loir-et-Cher) ;
Frederic Lefevre (La Carambole, Schiltigheim, Bas-Rhin) ;
Yohann Lemonnier (Initial, Caen, Calvados) ;
Anthony et Fumiko Maubert (Assa, Blois, Loir-et-Cher) ;
Alexandre Mazzia (AM, Marseille, Bouches-du-Rhône) ;
Guillaume Monjuré (Palégrié, Lyon, Rhône).

Les nouvelles tables 5 toques :
Frédéric Anton Le Pré Catelan, Paris, 16e
Alexandre Gauthier La Grenouillère, La Madelaine-sous-Montreuil, Pas-de-Calais)

Les nouvelles tables 4 toques :
Jean-Luc Rocha (Château Cordeillan-Bages, Pauillac, Gironde),
Fabien Lefebvre (L’Octopus, Béziers, Hérault),
Éric Westermann (Buerehiesel, Strasbourg, Bas-Rhin)

Meilleur chef pâtissier de l’année :
Fabien Berteau Pur’, Paris, 2e,
Alexis Albrecht (Au Vieux Couvent, Rhinau, Bas-Rhin)

Meilleur sommelier de l’année :
Fabrice Sommier Georges Blanc, Vonnas, Ain
Meilleur jeune sommelier de l’année : Sylvain Nicolas (Guy Savoy, Paris, 17e)

Meilleur directeur de salle :
Frédéric Kaiser (Épicure Le Bristol, Paris, 8e)

Meilleur accueil :
Maryse et Michel Trama L’Aubergade, Puymirol, Lot-et-Garonne

Les 28 jeunes talents :
Christophe Lerouy ; (Christophe Lerouy, Orschwiller, Bas-Rhin)
Vivien Durand (Le Prince Noir, Lormont, Gironde)
Damien Livrozet (Au Comptoir de Damien, Lusigny, Allier)
Keigo Kimura (L’Aspeìrule, Auxerre, Yonne)
Baptiste Denieul (Auberge Tiegezh, Guer, Morbihan)
Pauline Teston-Unger (Les Linottes Gourmandes, Tours, Indre-et-Loire)
Benoît Dorapheì (L’Hibiscus, Orléans, Loiret)
Maxence Geìrard (La Gourmandière, Carignan, Ardennes)
Damien Hacquard (Les Échevins, Mouzon, Ardennes)
Julien Diaz (L’Oggi-Chez Charles, Lumio, Haute-Corse)
Anthony Serra (Château de la Dame Blanche, Geneuille, Doubs)
Adrien Ferrand (KGB, Paris, 6e)
Arnaud Morel (Habemus, Paris, 2e)
Oscar Garcia (La Maison d’UzeÌs, UzeÌs, Gard)
Daniel Lutrand (Le Pastis, Montpellier, Hérault)
Cyril Auboiroux (Les 7, Tulle, Corrèze)
Charles Bentz (Le 27 Gambetta, Nancy, Meurthe-et-Moselle)
Nicolas Brousse (Monsieur Marius, Toulouse, Haute-Garonne)
Quenty Bourdy et Noeìmie Honiat (L’Univers, Villefranche-de-Rouergue, Aveyron)
Simon PageÌs (Le Gabbro, Lille, Pas-De-Calais)
Yoann Lavalley (La Table d’hôtes, Ouistreham, Calvados)
Olivier Da Silva (Odas, Rouen, Seine-et-Maritime)
Nicolas Coutand (Les Genêts, Brem-sur-Mer, Vendée)
Sébastien Porquet (La Table des corderies, Saint-Valery-sur-Somme, Somme)
Fabrice Salzat (L’Art des mets, Angoulême, Charente)
Cyril Glémot (Coteaux et Fourchettes, Cairanne, Vaucluse)
Marco Vigano (Aux Anges, Roanne, Loire)
Yann Espenel (Carabasse, Beaulieu, Ardèche)

 

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