Gilets Jaunes : un tsunami économique

C’est une onde de colère et de violence qui s’abat maintenant sur les artisans et les commerçants de France, une vague d’inconscience qui fragilise l’ensemble des petits patrons et leurs salariés, provoquant d’énormes dégâts, pas encore assez chiffrés, qui ne seront compensés par aucune hausse de quoi que ce soit : car ce mouvement ne crée que des pertes allant même jusqu’à celle de la vie.

Je place mon billet sur l’impact de l’économie car le mouvement des gilets jaunes ne défend qu’un droit, celui de la hausse pouvoir d’achat à l’origine d’une crise économique des entreprises françaises que nous sommes incapables d’absorber.

Je suis contre le sens des éléments fondateurs du mouvement des gilets jaunes.

Car la violence et la haine comme éléments moteurs pour transformer un bon père de famille en extrémiste pour soi-disant se faire mieux entendre n’est et ne sera jamais la solution.

Je ne suis pas non plus dans l’idée que 130 000 personnes en tenue de combat jaune organisées en « milice des droits du pognon » seraient les seuls représentants de 66 millions de personnes. Surtout quand c’est la radicalisation le mot d’ordre.

Je suis contre les personnes qui ne comprennent plus que nous avons un droit de manifester au contraire de nombreux autres pays et qui ne le respectent pas.

Ce mouvement sans leader, sans coordination, sans revendication claire s’attaque à tous les symboles de notre république, s’en prend avec violence à nos forces de police, qui défendaient chaque citoyen de France au péril de leur vie pendant nos dramatiques périodes d’attentats, et impacte l’attractivité de notre pays dans le monde auprès des touristes et investisseurs du monde entier. Certains vont même jusqu’à penser qu’il est normal d’avoir des morts et des blessés pour faire entendre des idées fondées sur l’argent.

Nos valeurs républicaines sont Liberté Egalité et Fraternité, les gilets jaunes construisent un discours sur le pouvoir d’achat laissant entendre qu’il faut ajouter l’équité. L’équité n’est pas une valeur, car notre planète nous impose de réfléchir à la « décroissance » : une idée forte qui nous amène à penser notre consommation maintenant de manière différente pour l’avenir de nos enfants.

Alors que nous devrions être conduits par un mouvement de spiritualité pour changer le monde, une infime partie des français creuse des écarts entre nous tous.

L’exécutif est tétanisé par les sondages, où à 72 % des français soutiennent, ou ont de la sympathie pour le mouvement, et à demi-mot condamnent les violences. Notre pays n’a jamais su organiser la raison en rendant accessibles les syndicats, en les positionnant partenaires des succès et des victoires de tous pour collecter et faire une synthèse de la pensée commune pour continuer à transformer notre quotidien. Ainsi ce mouvement non structuré utilise toutes nos failles et nos échecs du passé, et les plus habiles, souvent positionnés aux extrêmes, sauront bientôt les enrôler.

On ne détruit pas une capitale, les symboles d’une république et la notoriété d’un pays pour se battre contre des hausses d’impôt, et une multitude de revendications inaudibles. J’invite les 72 % des français à être face à leurs responsabilités, à bien réfléchir à leur décision de soutien qui continue de nourrir une terre de violence.

Il existe pourtant bien deux paradis : celui de la planète, qu’il nous faut défendre à tout prix, et au cœur ce celle-ci « La France » qui par sa force de conviction et sa pensée peut entraîner les autres peuples dans cet idéal de la « décroissance ». Peuple Français : nous ne vivons pas en enfer.

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